“Nous avons refusé ce que voulait en nous la
bête"
André Malraux
La sculpture engage le spectateur dans une interaction perturbante. Les yeux de la créature invitent à une réflexion sur la nature du regard, celui que l'on porte sur autrui et celui que
l'on reçoit en retour.
La respiration de la bête, perceptible malgré son confinement, pointe la résilience de la vie, sa capacité à persister et à résister aux contraintes extérieures. Le bruit du
souffle, omniprésent, rappelle le rythme constant de la vie, un battement de cœur universel qui défie l'oppression.
Mise en scène de notre notre propre sentiment d'emprisonnement et la manière dont nous nous confrontons à nos propres cages.